Les Doms (62-65)

  • Le 15/06/2024
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R42

 

 

     "Je m'appelle maintenant Hémoglobinsky!"

                                  The Green Hornet

 

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Le docteur Cool et Paschic continuent à s’entraîner, pour maîtriser la lumière… « Je la sens tout autour de moi ! fait Cool. C’est fantastique !

_ Bien, rappelez-vous : plus vous renoncerez par amour, plus vous aurez confiance, plus vous serez heureuse et plus la lumière en vous sera puissante !

_ Ma vie a enfin un sens !

_ Et quel sens ! C’est sans limites, vous verrez ! Mais la lumière ne peut pas vous envahir brusquement, sans le risque de vous détruire, à cause de vos névroses !

_ Ah bon, je suis névrosée ?

_ Comme tout le monde ! Nous avons tous des blessures, qui nous fragilisent ! Si vous n’apprenez pas à les refermer, la lumière se retournera contre vous et pourra vous faire beaucoup de mal ! Comprenez qu’un renoncement excessif vous met en danger ! L’amour lui-même doit être apaisé, équilibré, afin qu’il soit chantant et triomphant !

_ Mais comment on fait alors ?

_ C’est une association avec la lumière, une lente progression ! Ce n’est pas facile évidemment, d’autant que les autres ne vont pas vous aider ! La peur que suscite la différence va vous ronger ! L’insécurité matérielle, qui est aussi un des fruits du renoncement, rebute forcément le plus grand nombre !

_ L’insécurité matérielle… ?

_ Comment voulez-vous prouver votre confiance, si vous ne craignez rien ? Votre amour sera d’autant plus fort qu’il prend des risques ! Il ne s’agit pas bien entendu de faire n’importe quoi, mais de ne jamais perdre le but, de tendre incessamment vers lui, avec la paix, la compréhension et la joie pour récompenses !

_ D’acc…

_ Mais je reviens sur les névroses… La lumière doit peu à peu cicatriser votre cerveau ! C’est elle qui va vous montrer vos blessures et combien elles peuvent être innombrables ! Je le répète, le risque de vous faire du mal est grand ! La passion est un feu que vous maîtriserez seulement à maturité !

_ Vous me faites peur maintenant…

_ Tranquillisez-vous… Rien ne vous comblera comme vos victoires ! Rien ne pourra plus troubler votre paix, ni votre don, ni votre force ! L’infini sera en vous ! Mais c’est aussi un chemin de solitude, car, comme je l’ai dit, vous êtes en route vers la différence ! Vous allez vous apercevoir combien les Doms sont fous et perdus ! combien il y a de pensées diverses, tronquées, fausses et haineuses ! Beaucoup se réclament de la lumière et n’ont rien à voir avec elle !

_ Je suis impatiente, vous savez !

_ Venez, nous allons essayer votre nouveau regard dans la rue ! Votre lumière va éclairer les Doms et vous observerez leur réaction ! »

Dehors, Cool et Paschic avancent lentement… « C’est incroyable ! s’écrie Cool. Ils se cachent ! Ils se dérobent ! Ils ont peur de ma lumière !

_ En effet, votre éclat les gêne !

_ Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

_ Mais qu’ils n’aiment pas la lumière, qu’ils n’en veulent pas !

_ Mais alors que peuvent-ils espérer ?

_ Les choses ne sont pas aussi simples… Ceux qui vous évitent n’ont pas une position bien définie… Ils sont un mélange de peur et de domination ! Ils sentent bien que quelque chose leur manque, mais la peur les ramène à leur domination ! Ils ne veulent pas franchir le pas !

_ Il y en a d’autres, par contre, qui me défient, qui me font voir toute leur haine ! Brrrr !

_ Oui, ce sont les durs ! Ceux-là sont résolument hostiles à la lumière ! Ils sont entièrement voués à leur domination, ne jurent que par elle et s’ils pouvaient vous détruire sur le champ, ils le feraient sans hésiter ! Leur haine vient de ce que votre lumière menace leur supériorité et les renvoie donc à leur peur !

_ Mais est-ce que ça ne veut pas dire qu’ils sont plus forts que la lumière, ce qui voudrait dire qu’il n’y a pas au fond de vérité ?

_ C’est effectivement ce qu’on pourrait conclure en apparence… Mais je vous demande d’être encore plus attentive ! Vous allez observer ce qui passe en une seconde, quand votre regard croise le leur !

_ Ils clignent des yeux !

_ Exactement ! Ils ne peuvent pas s’en empêcher, car votre éclat les perce ! Mais ils se reprennent aussitôt et vous défient, l’air de dire qu’ils sont complètement insensibles à votre lumière et qu’ils en sont même supérieurs ! N’insistez pas ! Ils ont été déjà vaincus dans leur battement de paupières ! Inutile de vouloir le signifier à tout prix ! Laissez-leur fierté, car ce ne sont pas des gentils ! Ils pourraient vraiment vous agresser !

_ Oh ! Là, là ! Qu’est-ce que je m’amuse ! »

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« Le Dom a des techniques d’évitement très précises, face à la lumière, nous allons en parler… Mais encore une fois, il ne s’agit pas de vaincre le Dom, de faire comme lui, d’assurer sa propre domination ! Il n’y a aucune haine, ni désir de puissance dans la lumière… Elle existe, elle brille, c’est tout ! A mesure qu’elle vous envahit, vous ne pourrez pas empêcher son éclat !

_ Très bien ! Mais vous parlez de techniques d’évitement… Cela veut-il dire que le Dom a appris à lutter contre la lumière ?

_ Ce n’est pas tout à fait ça, car le Dom ignore au fond ce qu’est la lumière… Je pense plutôt qu’il a développé des techniques contre tout ce qui pourrait lire en lui et le menacer… Il obéit à un réflexe d’origine animale… Mais je vais être beaucoup plus clair, en vous donnant un exemple… L’une des techniques d’évitement les plus simples, face à la lumière, c’est de dévier celle-ci !

_ C’est possible ça ?

_ Oui, vous avez des leurres ! Le Dom peut très bien concentrer votre attention sur sa montre, un bijou, ou sur l’arête de son nez, le lobe de son oreille ! C’est une technique qu’il a mis en place depuis longtemps ! C’est surprenant, mais vous qui êtes une femme, vous savez comment attirer le regard sur la partie de votre corps qui vous avantage ! Le Dom ne pratique pas autrement ! Ainsi la lumière est détournée, se fixe en un point où elle n’a rien à apprendre ! Le Dom est sauvé, si je puis dire, la lumière n’a pu le sonder ! Mais encore une fois, j’insiste là-dessus, la lumière ne veut rien, sinon se poser, être ! Elle ne demande pas de comptes !

_ C’est passionnant !

_ Oui, d’autant que les techniques d’évitement sont aussi diverses qu’il y a d’individus ! Vous avez encore le froncement de sourcils !

_ Qu’est-ce que c’est ?

_ Le Dom gonfle un sourcil, comme un petit mur, ce qui suffit à arrêter la lumière ! Cependant, inutile de vous dire que chaque petit stratagème révèle qu’on craint la lumière, qu’on ne la désire pas, car on cache quelque chose ! On vit dans un faux équilibre, sur une ambiguïté ! A l’intérieur, on est trouble, incertain ! On a des plaisirs, en faisant taire des voix contraires, ce qui n’est pas une situation paisible, épanouissante ! Pourquoi ne pas viser le jackpot, le bonheur complet ? S’il y a une vérité, pourquoi ne pas la chercher ?

_ Oui, pourquoi ?

_ Par peur essentiellement ! Le Dom croit qu’en faisant confiance à la lumière, il perdra tout ! Il préfère alors sa condition bancale, où tout n’est pas mis sur la table, ce qui conduit à se protéger de la lumière !

_ Ce n’est pas une vie !

_ Non, mais la plupart s’en accommodent, grâce à leur haine… De toute façon, tout un monde va se révéler sous vos yeux, car toute notre attitude parle et comment pourrait-il en être autrement ? Qui sait ce qu’il faut faire ? Personne n’a de réponses ! Il y a les lois évidemment, mais ce n’est pas suffisant ! Nous sommes donc tous un mélange de peur et d’assurance ! Nous avons tous nos angoisses et nos questionnements et ils se reflètent à travers nos comportements ! Bientôt, vous verrez pourquoi certains se tiennent au milieu de la rue, en petits groupes et fièrement, comme s’ils commandaient ! Ceux qui parlent fort n’auront plus de secrets pour vous ! Vous lirez telles mimiques, telles grimaces ! Vous serez stupéfaite par le dégoût de quelques uns, qui considèrent qu’on leur doit tout !

_ On dirait que vous décrivez un théâtre…

_ C’en est un, mais avec des acteurs et des actrices qui s’ignorent ! Et puis bien sûr, il y a les durs ! Ceux-là nient la lumière ! Il sont sans amour, derrière le mur du mépris ! Parmi eux, on peut trouver bien des psys ou des médecins !

_ Vraiment ? J’aurais plutôt cru ces personnes dévouées…

_ Jusqu’à un certain point sans doute, mais il s’agit d’aller bien au-delà des apparences, n’est-ce pas ? Certains, persuadés de n’être guidés que par la science ou la raison, vous regarderont avec des yeux écarquillés, comme s’ils étaient pleins phares ! C’est une manière pour dire que la lumière, c’est eux, et qu’ils en ont à revendre, quitte à vous engloutir !

_ Je vous sens sensible à ce sujet…

_ C’est que le mensonge entraîne le malheur, la misère ! »

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« La lumière, c’est la vie ! reprend Paschic. Elle s’offre, elle pousse ! Elle rayonne en toute personne qui l’accepte et l’aime ! Elle est un don permanent ! Regardez la fleur… Elle brille d’un éclat incomparable ! Même le pissenlit est une œuvre d’art ! C’est un petit soleil, qui va se transformer en un nuage de semences ! Si vous doutez et êtes en proie à l’angoisse, n’hésitez pas à observer la nature, à la contempler ! Ne réfléchissez plus, ne demandez plus, ne vous impatientez plus ! Laisser aller votre désarroi, votre tristesse… Confiez-vous à l’attente ! La nature possède le temps de la lumière et ce n’est pas évidemment le vôtre ! Nous sommes fragiles, inquiets ! Nous sommes tout petits, avec la possibilité de penser ! C’est un destin passionnant, mais qui pèse lourd ! Regardez les nuages... Leur marche lente, paisible, doit pouvoir aussi vous calmer… ou au contraire leur course folle a de quoi vous enthousiasmer, vous galvaniser !

_ Le problème, c’est qu’ici la nature, on la voit pas beaucoup !

_ C’est exact… Dans les grandes villes, les individus ne sont concernés que par leur passion et c’est ce qui les rend violents ! Ils finissent par prendre au sérieux leurs haines ! Ils restent malheureux ! Il est toujours possible de refouler la lumière, c’est notre liberté ! Nous luttons contre elle, par peur essentiellement, comme je vous l’ai dit et nous nous réfugions dans toujours plus de domination ! Nous devenons des tyrans pour les autres ! Nous les méprisons et nous nous réjouissons de les supplanter ! Nous créons un monde dur, dont nous croyons les politiques responsables ! Que nous nous changions d’abord nous-mêmes ?

_ Mais il est toujours plus facile d’accuser l’autre !

_ En effet… Plus vous serez remplie par la lumière et plus vous verrez comme chacun la retient en lui, l’étouffe, essaie de la tuer ! La haine rassure plus que la lumière ! Elle est moins étrange, moins contraignante pour l’ego ! Heureux l’enfant émerveillé, qui recueille la beauté et la lumière ! Il comprend le miracle et s’étonne d’autant plus du comportement des Doms ! Pourquoi les Doms s’énervent-ils autant ? Pourquoi sont-ils si inquiets ? N’ont-ils pas à manger ? Pourquoi se ne libèrent-ils pas du boulet de leur domination ? Ne voient-ils pas comme leur impatience, leur égoïsme les tiennent en esclavage ? La lumière est la joie de l’eau, la paix du ciel, le travail de la fourmi, l’agilité du serpent ! Il n’y a pas de lumière sans admiration, sans enchantement ! Il n’y a pas d’amour sans innocence ! C’est l’enfant qui est nous qui s’amuse et se confie dans la lumière ! Le monde autour est fait de morts pleins de fureur !

_ Vous me redonnez de l’espoir… et c’est sans prix !

_ Évidemment et le pire dans tout ça, c’est que nous sommes tous assoiffés ! Nous sommes tous à la recherche de la lumière ! Nous voulons tous nous épanouir et être heureux ! Nous désirons tous un absolu ! Pourquoi ? Mais parce que toute la nature nous inspire, en nous disant qu’il y a plus beau et plus grand que nous ! Nous le comprenons, le sentons, même si ce n’est pas clairement ! Nous voulons dépasser nos limites, face à la mer ou la montagne qui nous défient ! Le feu nous subjugue et l’enfant qui naît nous illumine ! Nous rêvons de réussites, d’exploits ! La domination chante d’abord en nous ! Mais les désillusions viennent… Nous sommes blessés, nous nous jugeons trahis, amers ! L’autre nous écrase, nous ment ! Nous sommes perdus et devenons méchants ! Nous traitons comme nous avons été traités ! Nous avons égaré la clé ! L’enfant qui rêvait n’est plus ! Nous aussi savons jouer du couteau, puisqu’il faut se défendre ! Nous aussi savons donner des coups, puisqu’on en reçoit ! Heureux celui qui aime encore et qui va se réjouir du papillon ou du pollen qui volent ! La nature continue d’enseigner ! Elle forme à la confiance, à la paix, au don, à la gratuité, car sa splendeur est gratuite ! Sa beauté n’a pas besoin d’être semée, elle éclate partout ! Devant ce spectacle, la domination peu à peu disparaît ! Elle n’est plus utile et elle laisse la place à un mystère, qui ne cesse de grandir et qui s’appelle amour ! La joie ne vient plus de supplanter l’autre, mais de l’aimer, car on est heureux soi-même! On devient aussi un mystère pour l’autre, qui se demande comment fait-il, qui est-il ? Et on est surpris de voir combien la lumière reste méprisée, crainte ! Mais le Dom croit qu’il est mâture quand il hait ! Il se croit lucide sans illusions ! Il ne veut pas de miracles ! Il s’acharne dans le trouble ! Il rit de l’enfant ! Il le rejette ! Il est sérieux quand il méprise ! L’oiseau qui plane l’indiffère ! Le soleil l’ennui ! Il ne voit pas le nuage ! L’eau ne lui dit rien ! Il veut sentir son ego et le fracas des armes ! Il veut commander, éprouver son pouvoir ! Il pleure et dit la lune indifférente ! Il se plaint parmi l’or de champs ! Il trouve le monde triste, devant la magnificence des neiges ! Il est en colère, alors que le lapin trottine ! Il donne des leçons à la beauté infinie de l’Univers ! »

                                                                                                       65

« Vous savez, Paschic, je suis fatigué ! dit Cool. Tout ce que vous m’avez appris est passionnant, mais en même temps désespérant ! Je suis maintenant effarée par le comportement des autres, par leur haine, leur égoïsme surtout !

_ Évidemment, plus on est sensible et plus l’injustice, la bêtise deviennent visibles et révoltent ! Mais observez bien et vous verrez que le Dom peut toujours aller dans le sens du bien ! Certains vont vous surprendre, en disant mieux les choses que vous !

_ Sans doute…, mais je ressens une sort de vide... Au fond, je crois que j’ai peur ! Avant de vous rencontrer, j’avais quand même une belle sécurité, celle de la famille ! Certes, je ne voyais pas le mal et je le faisais moi-même, mais j’ai l’impression d’être seule à présent… et cela m’effraie et me donne froid !

_ Je comprends, même si vous n’êtes pas seule, puisque la lumière à présent vous accompagne ! Vous savez, beaucoup, pour ne pas être seuls, exercent justement leur domination, leur tyrannie, et deviennent même violents, quand on veut leur échapper !

_ Mais pourquoi si peu se tournent vers la lumière ? »

A cet instant, Paschic crée de la nature autour de Cool, qui se retrouve soudain sur… un voilier ! « Mais qu’est-ce… ? s’écrie Cool. Oh ! Paschic, nous voilà en mer !

_ Oui, ça vous plaît ?

_ Mais, mais je ne sais pas naviguer !

_ Je vais vous apprendre ! Vous allez prendre la barre… Voilà, passer derrière moi… Attention, ça bouge ! C’est un tout autre univers !

_ Ouh ! J’ai failli passer à la baille ! Alors, comment on fait ?

_ La maniement de la barre est simple… Vous poussez la barre, on va à droite ! Vous tirez dessus et on va à gauche !

_ OK ! Mais où on va ?

_ Devant vous, il y a ce qu’on appelle un compas…, avec des degrés ! Pour l’instant, on fait route au 250… Vous voyez ?

_ Très bien !

_ Bon, essayez de maintenir le cap, comme on dit ! Sentez le bateau ! Détendez-vous sur votre banc… Imprégnez-vous des éléments !

_ C’est incroyable ! Quel dépaysement ! Merci, Paschic. Oh là, je suis partie de travers ! On est au 230 maintenant !

_ Revenez au 250, mais ne ne gardez pas les yeux sur le compas… Vous allez apprendre à naviguer en observant le bateau… Regardez vers l’étrave, que voyez-vous ?

_ L’étrave ?

_ L’avant ! Qu’est-ce qu’il y a là-bas ?

_ Des paquets de mer qui giclent !

_ C’est cela ! Sentez comme le voilier taille sa route !

_ C’est une lutte !

_ Oui, c’en est une ! Regardez maintenant la grande voile d’avant, qui s’appelle un génois… Que fait-elle ?

_ Elle est tendue, elle frissonne !

_ Elle travaille aussi ! En fait, tout le bateau travaille, pour ouvrir sa route, avec votre aide à la barre !

_ Ah ! Ah ! On vient de prendre un sacré paquet de mer !

_ Oui, sentez le vent ! On est un peu comme le goéland qui plane au-dessus des villes !

_ C’est la liberté !

_ La force !

_ L’énergie, Paschic ! Bon sang, c’est phénoménal !

_ Toute la force de l’océan entre en vous ! Toute sa démesure, sa sauvagerie infinie !

_ J’ai l’impression d’être plus jeune !

_ N’est-ce pas qu’il est brave ce bateau ? Regardez comment il attaque la vague, puis la suivante et encore la suivante !

_ Ouh là ! Faut que j’ fasse attention à la barre !

_ Allez, je vais vous apprendre à prendre un ris ! à diminuer la toile !

_ Ah bon ?

_ Oui, levez-vous… Vous allez rigoler !

_ Et je vais où ?

_ Direction le mât ! je vous guide ! Ne vous occupez pas de la barre, je la prends ! Eh ! Mais qu’est-ce que vous avez à tituber comme ça ? On dirait une ivrogne !

_ C’est qu’ ça bouge !

_ Ah ! Ah ! Bon, vous êtes au pied du mât ? OK, défaites le nœud qui est devant vous… et tirez la voile vers le bas ! Du nerf, bon sang !

_ C’est dur ! Je vous déteste, Paschic ! Homph ! Non, en fait, je vous adore ! Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie ! »

 

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